SEUN KUTI AND EGYPT 80

Le rythme groove, les cuivres jaillissent, les voix sont chaudes… c’est avec un énorme plaisir que nous accueillons Seun Kuti et les quatorze musiciens du groupe Egypt 80. Préparons-nous à danser toute la nuit sur leur afrobeat endiablé !

Après Many Things en 2008 et From Africa With Fury : Rise en 2011, A Long Way to The Beginning est le 3ème album de Seun Anikulapo Kuti accompagné par le big band Egypt 80, issu de la formation paternelle. Car Seun est le fils cadet du grand Fela Kuti, père de l’afrobeat, musique née dans les années 60 au Nigéria, issue de rythmes traditionnels yoruba, fortement imprégnée de funk, jazz et de highlife. Dans son dernier opus, le chanteur de 32 ans revient à la charge sur le front des injustices dans son pays et finalement partout où elles prospèrent, avec une colère intacte et une musique plus percutante que jamais. Funky, bondissant, engagé… ça va bouger dans le Théâtre 900 !   PROGRAMME DE SALLE Seun Kuti Seun Anikulapo Kuti a débuté l’apprentissage du saxophone et du piano à l’âge de huit ans. Il a commencé à jouer sur scène dès neuf ans d’abord comme choriste, puis en première partie de son père avec le groupe de Fela. Seun Anikulapo Kuti possède la grâce, l’énergie et la furie de Fela. Avec les musiciens d’Egypt 80, le légendaire groupe de Fela, il fait revivre la plus originelle incarnation de l’Afro beat. Tout est là : le geste, le phrasé, la solidité des cuivres, le groove incomparable des percussions et des voix d’Afrique. Étonnant de maturité, Seun explose sur scène, tant dans le répertoire de Fela que dans ses propres compositions. A Long Way to the Beginning Après Many Things en 2008 et  From Africa With Fury : Rise en 2011, A Long Way to The Beginning est le 3ème album de Seun Anikulapo Kuti accompagné par Egypt 80, big band de 14 musiciens qu’il dirige depuis la mort de son père Fela Kuti en 1997. Il s’agit plus précisément du dernier volet d’un triptyque où le chanteur âgé de 30 ans, fils cadet de Fela - héritier direct du style Afro Beat créé par ce dernier à la fin des années 60 - revient à la charge sur le front béant des injustices dans son pays, le Nigeria, sur l’ensemble du continent africain et finalement partout où elles prospèrent, avec une colère intacte et une musique plus percutante que jamais. Si les ingrédients ayant contribué à la réussite des deux précédents opus sont au menu - beats guerriers, section de cuivres triomphale, paroles incandescentes - A Long Way to The Beginning se distingue par la contribution du pianiste de jazz Robert Glasper à la production. En donnant au son plus d’espace, Glasper a rendu possible la participation d’invités venus du rap américain dit « conscious » tels que M1 du duo Dead Prez ou Blitz The Ambassador. La presse en parle « A 31 ans, le fils cadet de Fela présente ce troisième disque comme celui de la transition. On y retrouve ce qui fait sa patte filiale mimétique : le groove bondissant, les assauts cuivrés de l’imparable orchestre paternel, les chœurs hypnotiques, la diatribe ironique… à l’image de son frère, Femi, très radical sur l’album No place for my dream, Seun se ressource à son tour à la verve protestataire de l’afrobeat du clan Kuti, en parodiant par exemple l’économie africaine : un avion en perdition, commandé par un pilote occidental et un copilote noir stupide… » Télérama (février 2014) « Seun Kuti reprend le flambeau du groupe mythique de son père Egypt 80. Rien n’a changé, hélas. Sa rage chantée en pidgin English, un argot mâtiné de Yoruba, la langue majoritaire du Nigeria, dénonce les deux fléaux américains de la planète : Monsanto et Halliburton. Les pesticides dévastent son pays et les forages pétroliers continuent le pillage. La censure Nigériane ne fit jamais taire le père, gageons qu’elle n’aura pas raison du fils, tant qu’une pareille force porte sa musique… » France Inter (février 2014)