Danse Danse
Robert Swinston

Place / How to pass, kick, fall and run

23 Sept. ► 25 Sept. 2015

Durée 1H

MER 23 SEPT | 19H30 | JEU 24 ET VEN 25 | 20H30

© Oscar Bailey

CHORÉGRAPHIE MERCE CUNNINGHAM
ADAPTATION ROBERT SWINSTON

Au début des années 1960, Merce Cunningham est programmé pour la première fois en France et accueilli fraîchement par un public français peu accoutumé aux audaces de ce nouveau maître de la chorégraphie américaine. Issues de cette époque, les oeuvres de ce programme – jamais présentées en France jusqu’alors – attestent de deux versants mal connus de son art, l’un drôle et enjoué, l’autre touchant et dramatique.

PLACE

Place a quelque chose de l’ordre de l’intensité névrotique. Gordon Mumma écrira à propos de la chorégraphie : « Place évoque un drame de l’angoisse existentielle et des problèmes d’identité. Certains y ont vu un panorama clinique de la schizophrénie, l’exposé d’un syndrome dégénératif culminant dans une coupure avec le monde.
Dans cette oeuvre pour huit danseurs, Cunningham propose des solos très importants ; il incarne un individu qui tente d’établir le contact avec son entourage et les éléments qui l’entourent ».
La musique de Mumma est un duo pour bandonéon et ordinateur. Beverly Emmons en conçoit l’éclairage, la scénographie et les costumes. Elle a réalisé un ensemble d’éléments scéniques (caisses en bois et journaux), éclairés en partie par des lumières posées sur la scène que Cunningham déplaçait au cours du spectacle. Les hommes sont en académiques et collants noirs, les femmes portent des tuniques en plastique.

HOW TO PASS, KICK, FALL AND RUN

Cette chorégraphie de Merce Cunningham est construite à partir d’histoires de John Cage lues en français, d’une durée d’une minute chacune. Les histoires proviennent de la conférence de John Cage, Indeterminacy, donnée pour la première fois à Bruxelles en 1958. Plus tard, d’autres histoires seront ajoutées, provenant de divers écrits de Cage.
Le spectacle est dansé sans fond de scène et les costumes – des collants et des pulls – sont choisis par les danseurs.
La chorégraphie est ludique et, comme son nom l’indique, a un caractère sportif bien qu’aucun jeu particulier ne soit suggéré. La construction a été tirée au sort, mais l’ordre des séquences reste invariable.