théâtre
ONZE DEBARDEURS

EDWARD BOND

25 Nov. ► 29 Nov. 2008

© Alain Szczuczynski

Un jeune rebelle poignarde le proviseur de son lycée. Une fable exemplaire par le plus radical des grands auteurs anglais d'aujourd'hui.

Nous vivons dans une société qui maltraite constamment l'image de l'homme. Edward Bond est formel : " Un enfant, si on s'acharne à lui dire qu'il est méchant, deviendra méchant. " Dans cette pièce qui commence comme un fait divers, un proviseur est poignardé par un élève à la sortie de l'école. Le garçon de 15 ans est condamné à être emprisonné à vie. Son destin bascule et le voilà entraîné malgré lui sur le terrain de la barbarie : la guerre.
Comment l'adulte procède-t-il de l'enfant, comment la tragédie naît-elle de conflits apparemment mineurs ? " Avec Onze débardeurs, remarque Didier Lastère, la réalité n'est plus virtuelle ou télévisuelle, elle est là, palpable, provocante. La guerre, la violence n'est plus au loin, chez les autres, elle est là, devant nous et pose alors la question de notre responsabilité individuelle et collective à trouver une solution pour arrêter le déroulement d'un cauchemar où nos propres enfants et adolescents sont contraints à un ‚Äújeu‚Äù cruel et destructeur. "
Le Théâtre de l'Ephémère, compagnie dramatique dirigée par Didier Lastère et Jean-Louis Raynaud, est né en 1976 à Angoulême, et s'est implanté en 1991 au Théâtre Paul Scarron, au Mans.

 

La presse

On saluera le jeu des cinq comédiens, l'incroyable richesse des éclairages et des effets sonores. Et la belle invention scénique de ces sols qui coulissent lentement à chaque changement de lieu, accentuant l'aspect cauchemardesque de la pièce. Le Maine Libre

 

rencontre avec le public mardi 25 novembre après la représentation