Maxime Kurvers
Les rites du Japon ancestral sont à l’origine de cet Okina, solo que Maxime Kurvers a imaginé pour et avec la comédienne Yuri Itabashi.
Dans la poursuite de ses recherches en anthropologie théâtrale, Maxime Kurvers a étudié certains types de spectacles vernaculaires japonais – dengaku, kagura et bien sûr nō – et y a découvert une pièce dont l’interprétation est interdite aux femmes, Okina : « C’est un ballet religieux issu du nō et dont les danses rituelles empruntent à des cérémonies rurales très anciennes, d’avant même la création du nô au XVe siècle, et qui sont liées à des rituels shintoïstes et bouddhiques ». Maxime Kurvers a demandé à la comédienne de théâtre expérimental Yuri Itabashi de représenter l’interdit, de danser le mythe, d’embrasser le sacré.
Spectacle en japonais, surtitré en français
Conception et mise en scène : Maxime Kurvers.
Avec Yuri Itabashi (récits et danses).
Costumes : Kyoko Fujitani.
Scénographie : Anne-Catherine Kunz et Maxime Kurvers.
Lumières : Manon Lauriol.
Toile peinte : Myrtille Pichon.
Collaboratrice artistique : Camille Duquesne.
Traducteur-interprète : Akihito Hirano.
Écriture et dramaturgie : Maxime Kurvers et l’équipe.
Coordination Japon : Takafumi Sakiyama.
Conseiller à la diffusion : Jérôme Pique.
Production : MDCCCLXXI
Coproduction : Festival d’Automne à Paris ; Théâtre Garonne, scène européenne – Toulouse ; Cndc – Angers ; Kinosaki International Arts Center (+ en cours)
Avec le soutien en résidence de création de La vie brève – Théâtre de l’Aquarium et de l’Atelier de Paris, CDCN
Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de- France et par la région Île-de-France dans le cadre de l’aide à la création dans le domaine du spectacle vivant