Varka, c’est le nom de son second album : « la barque ». Celle qui, dit-elle, « d’un rivage à l’autre, relie les peuples, qui traverse le Styx entre vivants et morts ». Magnétique, nourri de jazz et de folk, d’électro subtile et de douces pulsations orientales, il dit tout l’attachement de sa jeune autrice pour ses origines, ses racines, et son amour du métissage. Elle raconte les légendes oubliées, des histoires parfois tragiques d’exil, d’amour et de mort, de femmes bafouées devenues puissantes, et salue, dans une réinterprétation contemporaine et personnelle, les musiques et chants populaires associés à la fête et à la danse. Un répertoire varié, joué par un quartet de haut vol, qui nous fait naviguer d’émotion en émotion.

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