en solo
samedi 12 octobre à 21:00
durée 1H30 environ
accueil spécifique et programme de salle en braille et gros caractères
© Lucie Bevilacqua
Des yéyés aux balades électroniques, en passant par de grandes fresques rock, Christophe n’a jamais cessé de se réinventer. En tête-à-tête avec son piano, c’est sans nostalgie qu’il nous offre un concert intime et exceptionnel.
Il y a plus de cinquante ans déjà, Christophe criait Aline ! Pour qu’elle revienne. À l’époque figure du yéyé, il n’a pourtant cessé de se renouveler depuis. L’artiste, dont la carrière oscille depuis entre succès – et les excès qui vont avec – et phases de recherche, a su rester au diapason de son époque. S’il peut citer, au détour d’une interview, John Lee Hooker et Julien Doré, Georges Brassens et Trent Reznor, c’est qu’il place son exigence artistique au-dessus des guerres de chapelle. C’est sûrement cette ouverture d’esprit qui lui confère ce statut si particulier dans l’échiquier de la chanson française.
Daniel Bevilacqua de son vrai nom, descendant d’immigrés italiens, est marqué dès son plus jeune âge par l’imaginaire rock américain. Dès seize ans, il fonde son premier groupe et tant pis si l’anglais est trop compliqué, il chantera en yaourt – procédé qu’il n’hésitera pas à reprendre vingt ans plus tard sur le titre Voix sans issue ! Sa carrière est marquée par les rencontres, ponctuée de tubes à l’image des Mots bleus – sur des paroles d’un certain Jean-Michel Jarre – ou Succès fou. Mais loin de cette image de surface de chanteur à midinettes, il écrit au fil des ans une œuvre alambiquée qui pioche dans des influences toujours renouvelées et souvent exigeantes. Sa voix se mêle ainsi aux envolées synthétiques psychédéliques héritées de Pink Floyd aussi bien qu’aux circonvolutions complexes d’un rock progressif cher aux 70’s.
Seul sur scène, il nous promet un spectacle exceptionnel en compagnie de son piano et de quelques synthétiseurs.
Chant, piano, guitare, synthé Christophe