On dit d’elle qu’elle s’inscrit dans les pas de Joni Mitchell, de Neil Young ou de Patti Smith. Depuis son premier album, le minimaliste The Pirate’s Gospel, sorti il y a près de vingt ans, sa voix lumineuse et ses morceaux sensibles et authentiques nous ravissent. Qu’elle évoque dans ce dernier album très attendu sa vie de musicienne, la maternité, le plaisir d’être chez soi et les petits bonheurs du quotidien, les catastrophes naturelles ou l’époque surréaliste dans laquelle nous vivons, elle parvient à toujours garder une lueur d’espoir. Les paroles qui pourraient sembler mélancoliques ou nostalgiques deviennent, chantées par sa voix apaisante, réconfort, refuge. Accompagnée au piano, à la guitare, à la harpe ou au clavecin, enchanteresse ou chamanesque, elle nous embarque dans des ballades mélodiques qui louent une nature libre et sauvage. Une invitation à se reconnecter avec le passé pour mieux regarder l’avenir.

Mariee Siou, qui devait assurer la première partie du concert, annule sa venue sur la tournée d'Alela Diane.