Au sein de leurs répertoires, chacune a développé un spectacle qui fait écho aux étoiles et prend tout son sens à être joué en extérieur. Vous aurez l’opportunité de découvrir Nox de Léa Vinette et L’œil nu de Maud Blandel dans des contextes singuliers.
Avec Nox, Léa Vinette mélange une écriture du corps, de l’imaginaire et du regard : plus nous entrons dans la nuit, plus la jeune femme disparait, plus le·la spectateur·ice est invité·e à affiner ses sens, à se rapprocher d’elle par la vibration de son corps, le son de son souffle puis de sa voix. Ce voyage de la lumière à l’obscurité nous invite à comprendre comment le noir nous ouvre à la perception, à l’introspection et au plaisir d’une multiplicité de soi. 

On dit qu’une étoile commence à mourir lorsque, ayant épuisé ses réserves d’hydrogène, elle quitte son état d’équilibre. Débute une longue phase de dégénérescence qui mènera, selon la taille de l’astre, à l’effondrement de son cœur voire à sa violente explosion. Pour L’œil nu, Maud Blandel associe ce phénomène astrophysique à la mort de son père. En traduisant des principes tels que la rotation, la gravité, la périodicité, le spectacle met en jeu six danseur·euses et transforme l’espace scénique en véritable terrain d’observation : face à un corps (stellaire, physique, collectif) qui dégénère, que perçoit-on réellement ? 

Le programme de cette carte blanche sera complété par des performances, une présentation du travail mené par Maud Blandel avec les étudiant·es en première année de l’école supérieure du Cndc, des films et des rencontres…