Avec son nouveau spectacle Kali Sultana, travaillé en résidence au Quai en février 2008, l'Angevin Titi Robin nous invite au voyage musical sur les traces d'une mystérieuse déesse indienne.

Elle est divine, une muse de grâce et de beauté insaisissable, idéal qui fait courir les hommes, et surtout Titi Robin. Elle, c'est la Kali Sultana, reine noire inspirant le créateur embrassant ses destinées. Et Titi l'Angevin, ou Titi de partout, tant le guitariste et oudiste a vu des pays, en a rencontré beaucoup, de destinées.
Depuis trente ans, le musicien aux semelles de vent conjugue sa passion pour la culture gitane à toutes les cultures du monde. L'Andalousie du chanteur disparu Camaron de la Isla, l'Inde de la danseuse Gulabi Sapera, la Réunion de Danyel Waro : Thierry Robin est un passeur de notes et d'humanité, variant les tempos du grand format au trio.
Pour ce nouveau spectacle, ébauché ici même au Quai, en février 2008, Thierry Robin a convoqué nombre de ses fidèles compagnons de route. Une dimension nouvelle pour une invitation un peu particulière : " Le spectacle est construit comme une cérémonie soufie. On commence par une musique intimiste très dépouillée, pour arriver à un paroxysme sonore aux deux tiers du spectacle. Et on termine dans l'apaisement. " De danse en transe, de beauté en divinité, l'art de Robin est de toujours joliment s'échapper‚

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