L'histoire du gladiateur rebelle, à l'époque de l'Empire romain, contée par deux chanteurs lyriques et trois comédiens. Un péplum avec marionnettes et dispositifs inventifs, bénéficiant de l'écrin majestueux d'une arène-piste de jeu(x).

Au coeur de la piste sablée d'un amphithéâtre à la romaine se joue un péplum caligulesque : des centaines de personnages (guerriers, esclaves, chevaux, lions, tribuns, gladiateurs, paysans, pirates...) se glorifient de la victoire et pleurent les défaites. C'est l'histoire de la dernière et peut-être la plus grande révolte servile, elle porte un nom au frontispice de la rébellion : Spartacus. Ancien berger au physique athlétique, il s'évadera d'une école de gladiateurs et réunira des milliers de compagnons d'infortune pour défier la grande Rome. L'histoire a inspiré nombre d'artistes, mais la proposition du Théâtre La Licorne est pour le moins originale. La voix lyrique se marie avec le geste théâtral et la petite mécanique magique d'objets et de marionnettes.
Splendeurs et décadences.

La presse
Claire Dancoisne signe un péplum ambitieux et modeste où son équipe de plasticiens et constructeurs porte haut l'art du recyclage à l'image d'un bestiaire bigarré où se côtoient éléphant, lion, poissons volants ou vautours. Un Spartacus lyrique où la partition de Pierre Vasseur alterne envolées cinématographiques et mélodies pour des chanteurs donnant à cette épopée une couleur vocale inédite.
Patrick Beaumont, La Gazette Nord/ Pas-de-Calais, avril10

Un spectacle bourré de trouvailles et d'humour, mais qui ne masque ni l'enjeu du combat, ni la cruauté, ni le sang versé. Tout est dit, dans le grandiose et le dérisoire, le lyrisme et le minimalisme. Toute la force d'un imaginaire.
Cécile Rognon, La Vie, mai10

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