théâtre théâtre
Princesse vieille reine

Marie Vialle

07 Mars ► 10 Mars 2017

Mardi 7 et mercredi 8 mars | 19:30 | jeudi 9 et vendredi 10 | 20:30

Durée : 1H

© Richard Schroeder

DE PASCAL QUIGNARD
MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION MARIE VIALLE

Pascal Quignard, écrivain, prix Goncourt, écrit cinq contes baroques spécialement pour la comédienne Marie Vialle autour de la femme. Une femme et ses désirs, ses âges et ses histoires. Elle naît princesse, devient vieille reine. Un délicat cérémonial du féminin

« Princesse, vieille reine, tel est le destin des femmes » écrit l’auteur de Tous les matins du monde et du roman Les Ombres errantes (prix Goncourt 2002). L’écrivain et l’actrice ont composé ensemble une parole poétique aux mouvements musicaux harmonieux. Cinq robes. Cinq personnages de femmes. De multiples images et destins de la féminité. Seule en scène, Marie Vialle, comédienne par ailleurs dirigée par les plus grands metteurs en scène (Luc Bondy, Alain Françon, André Engel), mue tel un papillon pour incarner ces portraits féminins. Les contes s’enchaînent comme des métamorphoses. Il y a l’histoire de la fille de Charlemagne, la princesse Emmen qui décida d’aimer le secrétaire du Palais et pour cela de le porter sur son dos à travers la neige ou encore celle de l’amour impossible de la fille du gouverneur de la province d’Ise et du prince Nakahira. Évocations, rêveries, suspension du temps. Les récits sont peuplés de fantômes, d’animaux, de visages, de voix et de chants. En princesse facétieuse, la gracieuse comédienne joue avec la langue tenue et cristalline aux accents érotiques et à l’humour délicieux. Marie Vialle livre les mystères du texte comme une magicienne pour restituer la beauté de ces histoires à la fois légères et profondes. Envoûtant…

« Marie Vialle chante, siffle, dit, interprète, nuance, chuchote, déchire de cris d'oiseaux, incarne, se déplace, fascinante et gamine parfois. Les textes sont envoûtants. On est sous le charme d'une perfection musicale, intellectuelle, sensuelle. »
Armelle Héliot, Le Figaro