Dans une Naples imaginaire, en carnaval, Coelio, amoureux mélancolique de Marianne, mais trop timide pour l’aborder, fait appel à son ami Octave, noceur voluptueux, pour plaider sa cause auprès d’elle. Marianne, mariée à un juge d’une jalousie féroce, se refuse à aimer Coelio, et vacille sous l’ardeur d’Octave, puis, par un revirement qui est un caprice, accepte d’ouvrir sa porte à un amant. Mais lequel ? La romance va tourner au drame.
Les Caprices de Marianne est le récit d’une jeunesse qui se fracasse sur son siècle, sur son désoeuvrement. Musset prend le pouls mystérieux de cette fièvre étrange qui s’empare d’une génération orpheline de tout combat, de tout engagement, qui cherche dans le cynisme, la sensualité, le plaisir facile, ou le fanatisme mélancolique, son salut.
Écrit au lendemain d’une insurrection avortée, Les Caprices est une grande oeuvre du romantisme français. Et les héros de cette fable, partis pour une comédie, ripent dans le drame. Cette pièce est aujourd’hui comme toujours, le cri, le baroud éclatant d’une jeunesse contre son mal de vivre.

« Frédéric Bélier-Garcia embrase les "Caprices" de Musset. »
Hugues Le Tanneur, Libération

« Le directeur du Quai d’Angers tisse une toile de rêve autour de cette comédie sanglante… Le spectacle enfle comme un long orgasme et jouit de toute sa noirceur [...] Ces "Caprices" languides et maléfiques devraient vous plaire et vous troubler. »
Philippe Chevilley, Les Échos

« Avec sa mise en scène rock et destroy, Frédéric Bélier-Garcia donne un sacré coup de jeune à ces Caprices de Marianne. »
Bertrand Guyomar, Le Courrier de l'Ouest