expositions
LA JOIE

Thomas Gleb

13 Nov. ► 22 Dec. 2012

Dans le cadre du partenariat entre le Musée et Le Quai, à l'occasion de la présentation de LA JOIE, tout spectateur du Quai entre le lundi 26 novembre et le vendredi 21 décembre 2012 bénéficie d'une entrée gratuite au Musée de la Tapisserie Contemporaine (valable jusqu'au 31 décembre 2012, sur présentation du billet de spectacle).

¬†du 13 novembre au 22 décembre

Né en 1912, thomas Gleb aurait eu 100 ans en décembre 2012. Le Quai s'associe à la série d'événements prévue en l'honneur de l'artiste en exposant sa tapisserie La Joie dans le Forum.

L'idée ‚Äì un peu folle ‚Äì d'exposer La joie à Angers naît en janvier 2010, lors d'une première réunion autour du projet du Centenaire. La société Pernod, commanditaire et propriétaire de la tapisserie, consent à la prêter, Le Quai se réjouit de l'exposer. Pour l'occasion, la tapisserie est entièrement nettoyée et restaurée. Et voilà ‚Äò‚ÄòLa joie au Quai'', dans l'éclat des ses couleurs, dernier des nombreux et chaleureux hommages rendus cette année à Thomas Gleb... " D'abord peintre, sculpteur, Gleb s'intéresse à la tapisserie vers 1960. La représentation du monde l'attire beaucoup moins que le travail sur la matière, la laine, le blanc, les couleurs. L'oeuvre exposée au Quai a une envergure impressionnante de 70m2. Elle date de 1974 et fut commandée par l'architecte Jean Willerval pour le siège social de la société Pernod à Créteil. " Gleb est à l'aise dans l'espace... Lorsqu'il s'agit d'une tapisserie, il dit aimer la concevoir pour un lieu précis : C'est le lieu et son environnement qui constituent une contrainte positive, bienfaisante. Dans sa force et majesté, La joie est véritablement partie constitutive de l'architecture. Ainsi, la pensée de Gleb, qui a voulu dégager la tapisserie de sa fonction décorative, est ici à son apogée. Gleb sait enfin qu'il ne crée pas seul. D'un côté, les architectes. De l'autre, les lissiers. Ses oeuvres finissent de naître entre leurs mains, tissées qu'elles sont de dialogues chaleureux, exigeants, autant que de laine, le matériau élu. Et Gleb ne manque pas une occasion de leur rendre hommage. Parlant de La joie, il confie : j'ai la chance de travailler avec Camille Legoueix [chef d'un atelier à Aubusson] qui a su prendre des risques. Les risques sont les fils conducteurs. Leçon d'art et leçon de vie, de quoi nous mettre en Joie. " d'après Elisabeth Gardaz, Centre Thomas Gleb

Téléchargez les discours de Monique Ramognino et Elisabeth Gardaz lors du vernissage le 13 novembre 2012