Le grand harmoniciste français entre en dialogue musical avec les voix des Américains Michael Robinson et Ron Smyth. Un retour aux sources pour Milteau, enfant du blues, de la soul, de la pop et de la folk, une odyssée pleine de grâce et de groove pour des oreilles baladeuses.

C'est dans les années soixante, époque de Bob Dylan et des Rolling Stones, que Jean- Jacques Milteau rencontre son fidèle compagnon de scène, l'harmonica. Depuis, tous les vents l'ont porté : accompagnateur d'artistes aussi divers qu'Yves Montand, Eddy Mitchell, Barbara et le Forestier, il navigue dans tous les styles du jazz, de la musette et du blues qu'il a tôt rencontré aux Etats-Unis.
Depuis dix ans et un certain Memphis, Victoire de la Musique du meilleur album blues, Jean-Jacques Milteau a l'âme bleue. Son dernier opus en date, Soul Conversation, est une nouvelle expression de son amour du genre. Relecture de ses passions musicales de jeunesse ‚Äì blues, soul, rock, folk ‚Äì cette conversation convie Michael Robinson et Ron Smyth. " J'ai toujours aimé les voix. Dans le blues, l'harmonica est un véritable interlocuteur du chanteur. Plus que pour briller, l'instrument est là pour dialoguer, illustrer, conforter, titiller, relayer, créer un décor propice à l'expression du chant ".
Un chant venu des tripes sur un champ de tous les possibles de l'âme.

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