la fabrique
Fabrique #21

Vestiaire et identité française : quelle normalisation?

22 Nov. 2018 — 18:30

Jeudi 22 novembre à 18:30

Gratuit sur réservation à partir du 4 septembre au 02 41 22 20 20

 

Conférence performée proposée en écho à Jusque dans vos bras de et par Les Chiens de Navarre mise scène de Jean-Christophe Meurisse présenté du 20 au 22 novembre.

Alors que le collectif impertinent et délirant des Chiens de Navarre s’est lancé dans une recherche scénique décapante de « l'identité française », cette conférence performée propose d’interroger le vestiaire français s’il en est. Un processus invisible serait-il à l’œuvre au sein d’éléments a priori insignifiants pour imposer une normalisation, une uniformisation ? Une identité française ?
Moyen de communication non-verbale, signe d’appartenance et de solidarité mais aussi de hiérarchie et de soumission, de distinction, de contestation ou d’exclusion, le vêtement, au-delà de sa fonction utilitaire, est donc un objet d’histoire culturelle et sociale. Il constitue alors un vecteur singulier pour appréhender les processus de construction identitaires, notamment professionnels ou politiques.

Voilà trois saisons que le Quai s’est associé aux deux universités angevines, l’Université d’Angers et l’université Catholique de l’Ouest, afin de bâtir ensemble un programme de rencontres inédites. La FabriQue propose des rendez-vous savants, ludiques, impertinents, mêlant actes artistiques et interventions universitaires, donnés par des spécialistes, sachant ou voulant mettre en jeu leurs savoirs.
Des rendez-vous à la fois chercheurs et joueurs, scientifiques et philosophiques, universitaires et artistiques.
Le plateau des thèmes abordés est varié, en lien ou non avec la programmation des spectacles du Quai, l’actualité ou l’envie des membres du comité.
Tous les rendez-vous de la FabriQue sont ouverts et accessibles à tous les publics. Inquiets du présent, curieux du futur, si ce n’est l’inverse.

Au programme cette saison : balade urbaine, identité nationale, figures paternelles, algorithmes et fabrique du crime devraient se côtoyer joyeusement et effrontément…