Pendant un an, le prodige de la chanson française, auteur pour Julien Doré ou Camélia Jordana, a observé depuis sa fenêtre parisienne la vie de ses contemporains, les saisons qui se suivent. Il en a tiré douze chansons, comme les douze mois de l’année, qu’il interprète seul au piano. Un voyage immobile tendre et intime qui invite à la contemplation de ces détails du quotidien. Cette année d’observation au coeur de Belleville, l’un des quartiers les plus cosmopolites de la capitale, a été source d’inspiration et de rencontres. De manière obsessionnelle, Babx s’est mis à observer un groupe de danseuses chinoises. Il a finalement décidé d’aller à la rencontre de ces femmes qui s’exercent quotidiennement au guangchangwu. Et petit à petit a germé l’idée d’inviter des nonprofessionnelles à partager la scène avec lui. Créer un dialogue entre son solo musical et cette réalité brute, glisser du contemplatif à l’onirique. De l’hiver à l’été, Babx déroule ses douces chansons minimalistes, comme une série de haïkus tendres et subtils.