Cirque Cirque
Aléas

Chloé Moglia - Cie Rhizome

11 Avr. ► 12 Avr. 2015

Durée 1h15

Tout public à partir de 12 ans

Rencontre à l'issue de la représentation du samedi 11

© Benoît Pelletier

Création 2015
Co-production EPCC-Le Quai

Chez Chloé Moglia, le trapèze, les arts martiaux, le dessin, les sciences sont autant de portes qui ouvrent sur une matière particulière pour explorer le monde. Elle clôture cette année son projet Aléas, cycle de
recherche que nous suivons depuis 2013 lors de résidences de création et de représentations au Quai. Ainsi, après l’étape de travail vue l’an dernier durant le festival, Chloé Moglia présente sa création finale, rejointe par ses acolytes parcourant des territoires aériens. Vidée de tout spectaculaire, dans une densité brute, Aléas est une « oeuvre expérimentale hyperaccessible » comme le dit très justement l’artiste.
À huit mètres de haut, ça n’en est pas moins une sacrée performance !

« Chloé Moglia expérimente un maximum de techniques, explore une multitude de pistes pour un effet visuel minimal mais d’une grande beauté plastique et performative. » Lelian, Le Courrier de l’Ouest, mars 2014.

PROGRAMME DE SALLE

Note d’intention

Chez Chloé Moglia, le trapèze, les arts martiaux, le dessin, les sciences sont autant de portes qui ouvrent sur une matière particulière pour explorer le monde. Elle clôture cette année son projet Aléas, cycle de recherche que nous suivons depuis 2013 lors de résidences de création et de représentations au Quai. Ainsi, après l’étape de travail vue l’an dernier durant le festival, Chloé Moglia présente sa création finale, rejointe par ses acolytes parcourant des territoires aériens. Vidée de tout spectaculaire, dans une densité brute, Aléas est une « oeuvre expérimentale hyper-accessible » comme le dit très justement l’artiste.

« Je propose des situations propices à l’observation du vivant. Je m’attarde particulièrement sur la densité et l’évanescence, et sur le poids et la légèreté dans un espace-temps dilaté. Ce cadre d’observation est le support d’une attention particulière, cherchant à percevoir les plus infimes détails. La pratique de la suspension, qui souligne le paradoxe de la force et de la fragilité est un moyen efficace d’accroître l’intensité du vivant dans l’ici et maintenant. Je l’utilise comme générateur de sens et de densité. »
Chloé Moglia

Chloé Moglia

Chloé Moglia grandit dans le milieu de la céramique, nourrie par les interactions de la terre, de l’eau et du feu. Elle se forme au trapèze au Centre National des Arts du Cirque, et aux arts martiaux – arts énergétiques avec Jean-Michel Chomet et Laurence Cortadellas.
En 2000, elle fonde avec Mélissa Von Vépy la Cie Moglice-Von Verx. Elles créent ensemble plusieurs spectacles et obtiennent en 2007 le Prix SACD des arts du cirque. Dans cette même période, elle croise le travail de la compagnie Fattoumi Lamoureux et participe aux recherches de Kitsou Dubois sur le mouvement en apesanteur.
En 2009 elle fonde Rhizome en Bretagne, intègre sa pratique des arts martiaux dans son cheminement artistique et inscrit son face à face avec le vide dans une perspective d’expérimentation. Cette confrontation génère du sens et offre des questions silencieuses qui forment le socle de ses spectacles et performances : Nimbus (2007), Rhizikon (2009), Opus Corpus (2012) et en duo avec Olivia Rosenthal Le Vertige (2012). Elle entame en 2013 le processus de création intitulé Aléas.
Défendant une pensée incarnée, autant qu’une corporéité sensible et pensante, elle s’attache à déployer attention et acuité par le lien entre pratique physique, réflexion et sensivité.

Presse

« En apesanteur
D’un tout ordre mais aussi très réussi, Aléas #2 de Chloé Moglia se joue avec beaucoup d’élégance des lois de la pesanteur. à commencer par cette acrobate qui évolue au dessus du public sur une rampe avec des figures légères pleines de grâce comme si elle flottait en apesanteur. Une fois au sol, elle explique sans le moindre essoufflement quelques notions de physique avant d’être rejointe par des partenaires qui éclairent et mettent en pratique ses propos. Du grand art, précis, subtil, intelligent et géré, là encore, avec beaucoup de finesse. »
Les Inrocks (Novembre 2014)

« Si Chloé Moglia escamote l’agrès, elle renforce une fois encore dans cette pièce pour 6 acrobates la condition sine qua non du trapèze. Soit, l’obsession de la suspension, la passion du vide, le besoin de la regarder dans les yeux et d’en jouir en domptant le vertige. La contempler, comme accrochée au plafond du théâtre, dans ses variations millimétrées de postures, exacerbe les sensations du poids du corps, de la tension des muscles, de la résistance déployée avec volupté... »
Le Monde (Mars 2015)